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 Pierre Luc BERGE-LEFRANC - KANGAROO Consult

Le handicap mental ou le vieillissement oubliés de l'accessibilité des transports

17 Décembre 2013 , Rédigé par Pierre Luc BERGE-LEFRANC Publié dans #TRANSPORT DU HANDICAP

Il est constant que, pour la majorité des personnes en situation de handicap mental, l'utilisation d'un moyen public de transport en milieu ouvert est une chance pédagogique et sociale qu'il est plus que nécessaire de solliciter pour développer la mobilité de ceux-ci sur le territoire.

 

Autant l'accessibilité du handicap physique aux moyens publics de transport (Fauteuil,non voyant, semi-validité, ..) a été traité, où est en passe de l'être par l'ensemble des schémas mis en place par les autorités organisatrices, même si les espérances de début se sont heurtées aux impossibilités avérées géographiques mais aussi et surtout financiéres.

 

Autant en ce qui concerne le handicap mental, c'est à dire surtout en ce qui concerne les transports, la capacité à utiliser les moyens et à s'orienter dans le choix du "chemin de transport" ont été oubliés et même non inclus dans certains shémas de transport adapté et d'accessibilité à ceux-ci.

 

Nombre de services de transport à la demande, surbookés par les demandes (UFR, non voyance, ...) particuliérement pour les motifs travail,refusent la prise en charge du handicap mental aux motifs que l'évidence de handicap est apparemment moins marquée que dans les autres cas, et que l'on présuppose que la géne occasionnée dans les actes courants de la vie pour les gens atteint de ses incapacités mentales ou dégénérescentes est moindre.

 

Pour le vieillissement, les choses sont flagrantes, certains réseaux de transports publics trés favorablement accessibles aux handicapés physiques (métro ou tramway, bus à palettes,...) n'ont pas traité, la perte d'orientation des personnes agées (Vieillissement, Alzheimer, DLMA, ...).

 

A tel point que certaines communes sont obligées de créer des sur-structures de services en complément des services organisés au niveau des communautés de communes ou d'agglomération ce qui ne contribue pas à la mutualisation des moyens et à l'ammortissment financier de ceux-ci.

 

Il en est de même pour le handicap mental pour lequel, hors l'organisation du transport vers l'établissements de jour ou l'internat, l'on a laissé la responsabilité organisationnelle aux établissements sur leur budget de fonctionnement ou aux familles avec une participation aux surcoûts occasionnés aux familles en consentant un accompagnement financier minime de l'ordre de 200€/ mois soit l'équivalent de 4 heures de production d'un transport adapté.

 

Il conviendrait donc à l'avenir que les structures publics de transport adapté soit plus accessibles aux personnes en situation de handicap mental léger et que, dans la définition de poste de Convention Collective des Transports, soit dissocié du poste de conducteur accompagnateur, la dimension accompagnatrice et qu'elle soit plus fortement marquée, ouvrant ainsi à une couverture plus importante du défaut de mobilité du handicap mental ou de la perte d'orientation.

 

 

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