L'étalement des structures d'accueil= une fatigue insupportable pour la personne handicapée

L'absence de structure adaptée dans un rayon géographique compatible avec un temps de transport journalier d'au maximum 1heure, provoque chez la personne handicapée une fatigue au début et à la fin de la journée incompatible avec le travail réalisé dans l'établissement.

Nous sommes souvent confrontés dans nos rencontres avec les chefs d'établissement,à cette abérration qui consiste de la part des autorités de tutelle à confier à des établissements, des personnes parfois éloignées de plus de 100 kms dans un accueil de semi-internat ou externe.

Au delà du coût que cela engendre,c'est en terme de fatigue générale particuliérement dans les pôles enfance que cela devient insupportable.

La question est de savoir si à plus de 50 kilométres d'excentration, le déplacement a une réelle utilité quand le temps de transport subi dépasse parfois les 2 heures par jour.

Soit les arrivées sont trop tardives pour pouvoir intégrer l'enfant ou l'adolescent dans les activités de l'établissement, soit dans le cas où l'impératif de présence vers 9 heures cela engendre pour la personne handicapée ou son entourage une organisation qui nécessite un lever trés tôt et l'organisation d'un retour trés tard.

Une des solutions est la mise en place d'internat, mais l'aspect financier tant en investissement qu'en fonctionnement, pénalise la création des structures, et nous assistons à un manque de places d'internat.

En ce qui concerne le coût des transports trop souvent organisés individuellement, une mutualisation au sein d'établissements proches pourraient être une réponse satisfaisante mais, pour le moment, à l'état expérimental.

Notre expérience en cours de mutualisation HANDICOOPTRANS devrait permettre d'apporter des éclaicissements sur les capacités ou les volontés réelles des structure à répondre à cette réelle préoccupation.